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Mon prêt immobilier a été refusé : comment faire ?

Mon prêt immobilier a été refusé : comment faire ?

Malheureusement, nombreuses sont les raisons qui peuvent motiver le refus des organismes prêteurs à vous suivre dans votre projet immobilier.

Et quand il s’agit de s’engager sur des mensualités pendant les 20 ou 25 prochaines années, on peut entendre qu’ils puissent se montrer parfois frileux. Mais rassurez-vous, un refus n’est pas une fin en soi. Des solutions s’offrent à vous pour rebondir et parvenir à concrétiser ce rêve de propriété immobilière. On vous donne nos tuyaux !

Quelles peuvent être les raisons d’un refus de financement ?

La banque vient de refuser de vous accompagner dans le financement de votre projet : coup dur ! Comme pour tous les refus ou échecs que l’on rencontre dans une vie, il faut savoir les analyser et en comprendre les raisons pour mieux en assumer les conséquences et revenir plus conquérant.

Le saut de charge trop important

Plus la différence entre le montant du loyer actuel et la future mensualité du crédit est importante, plus la banque peut douter de votre réelle capacité à la financer. Le saut de charge correspond à ce delta que l’on doit généralement assumer avec un crédit immobilier.

Le taux d’endettement non respecté

Il ne doit pas dépasser les 35% de la totalité de vos revenus pour être considéré comme acceptable. De grosses mensualités, même si vous prouvez une bonne gestion de votre budget, peuvent motiver le refus de la banque qui, comme à chaque fois, ne focalisera pas sa réponse sur l’instant présent, mais bien sur les aléas et les évolutions prévisibles de votre vie sur les 20 ou 25 prochaines années.

Le reste à vivre trop faible

Il est réglementé et la banque doit y veiller pour accepter de vous prêter. Si votre reste à vivre, une fois votre mensualité globale déduite, est trop faible, elle préfèrera, et devra d’ailleurs, vous éconduire.

Pas ou trop peu d’apport personnel

Il est aujourd’hui imposé dans de nombreuses banques, ce qui veut dire qu’elles peuvent refuser catégoriquement un dossier, même dont la gestion financière est irréprochable, sur l’absence d’apport financier de la part de l’emprunteur. Et pour cause, c’est d’une part une belle preuve de capacité d’épargne, mais aussi le moyen pour la banque de s’assurer de ne prêter que le montant de la vente du bien immobilier. Ce qui signifie que quel que soit l’avenir de l’emprunteur, et quelle que soit la raison qui pourrait le contraindre à revendre le bien rapidement, il pourra rembourser la banque prêteuse grâce à la revente, sans rester endetté des intérêts ou frais de notaire.

Une mauvaise gestion financière

La banque étudie en détails l’état de vos finances sur les trois derniers mois. Aussi, présenter des découverts réguliers, ou encore des relevés bancaires laissant apparaître des paiements sur des jeux de pari en ligne laisseront plus que dubitatif votre banquier. Démontrer une réelle stabilité est primordial pour marquer la confiance du prêteur.

Trop de crédits en cours

Parfois ils se cumulent : auto, conso, travaux, études. Alors quand on en demande un nouveau, et accessoirement plutôt colossal, la banque aura tendance à tiquer.

Une situation professionnelle jugée instable

Et oui, là encore la banque peut préférer passer son tour plutôt que de financer un emprunteur en situation précaire. Un CDI ou un emploi dans la fonction publique rassurent.

Des choix conjoncturels

Si votre dossier est soumis à la banque sur une période où elle a déjà délivré son quota de prêts immobiliers, ou bien si votre profil client n’est pas sa cible, elle peut refuser votre demande. Rien ne contraint une banque à vous donner la ou les raisons de son refus.

Alors quelles options s’offrent à moi ?

Vous l’aurez compris, si les raisons d’un refus peuvent être nombreuses, ce sont tout autant de critères qu’il faut s’assurer en amont de bien respecter pour mettre toutes les chances de son côté. Le maître-mot du projet immobilier : l’AN-TI-CI-PA-TION ! En anticipant un éventuel refus, cela permet de bétonner son dossier. Voici quelques conseils pour parvenir à ses fins.

Réexaminer votre dossier

Identifier les points de blocage et tendre à les résoudre est assurément la meilleure des choses à faire suite à un refus. Si la banque n’est pas contrainte de motiver son choix, elle ne s’oppose généralement pas à le faire. Il est opportun de connaître les éléments qui ont fait obstacle à un accord pour tenter de les corriger :

  • Cesser tout découvert, qui est généralement l’élément rédhibitoire d’une demande de prêt ;
  • Solder les crédits conso en cours si on est en mesure de le faire. Moins il y a de prélèvements sur le relevé bancaire, mieux c’est ;
  • Augmenter ou se constituer un apport personnel. Parfois, on a cette réserve d’argent mais on préfère la conserver pour financer les travaux d’emménagement. Parfois même, on dispose d’un bien mobilier ou immobilier de valeur et dont on peut aisément se débarrasser. Quand cette opportunité s’offre à vous, saisissez-là pour rassurer le futur prêteur et consolider votre dossier.

Réétudier votre besoin

La banque a pu refuser votre demande de prêt car vos revenus n’étaient pas suffisants pour assumer le financement du bien visé. Il est peut-être temps de se re-questionner sur vos réels besoins : cette quatrième chambre est-elle réellement indispensable ? pourrait-on finalement se passer d’un garage quand on sait qu’il devient bien souvent une pièce de rangement qui pourrait être compensée par un cabanon ? Un plus petit terrain pourrait-il convenir si un espace vert est à proximité ? Repenser son rêve en le rapportant à ses besoins raisonnables peut permettre de se réorienter vers un autre type de projet, correspondant davantage à votre capacité de remboursement.

Toquer à la porte des établissements de financement

Votre banque dans laquelle vous disposez de votre compte courant et de votre Livret A depuis votre tout jeune âge a refusé votre demande de prêt et vous pensez que si elle refuse, toutes refuseront ? Heureusement, c’est totalement faux. Votre banque peut refuser de vous financer parce qu’elle pratique une politique particulière sur l’attribution des prêts immo. Dans ce cas-là, il faut oser pousser la porte de tout type d’organismes prêteurs :

  • Les banques traditionnelles dont la puissance financière leur permet de recourir à une vraie politique commerciale (banques généralistes, mutualistes ou régionales). Il sera bon de rester attentif aux campagnes publicitaires de ces banques. Leur communication très importante pour séduire de nouveaux clients peut bien souvent conduire à des conditions très attractives.
  • Les banques en ligne ne sont pas à négliger, bien au contraire. Elles n’offrent pas un service de proximité contrairement aux banques traditionnelles. Là où l’on pourrait y voir un gros point noir dans d’autres circonstances peut s’avérer être un vrai atout puisque cela leur permet de réduire largement leurs frais, défiant ainsi toute compétitivité.
  • Les autres organismes prêteurs qui sont les organismes spécialisés en crédit, ou bien les assureurs.

Solliciter l’aide d’un courtier

En ligne ou en agence, le courtier est un professionnel du crédit qui peut être un réel atout dans votre besace. En effet, il dispose d’une connaissance étendue du marché de l’immobilier, d’un réseau confirmé de partenaires et, selon son expérience, de relations fiables avec les organismes prêteurs. Il saura vous conseiller, déceler les points de blocage que vous ne seriez pas parvenus à identifier, et appuyer les points positifs de votre dossier auprès des banques.

Un détail qui n’en est pas un : La condition suspensive

Pour finir sur une note positive dans ce revers que vous vivez, rappelez-vous que la condition suspensive d’obtention de prêt immobilier, actée lors de la signature du compromis ou de la promesse de vente, vous protège. Le refus des établissements financiers sollicités vous dispensera de devoir vous acquitter des frais de notaire ou de l’indemnité d’immobilisation du bien puisque la vente ne pourra pas être finalisée, et ce indépendamment de votre volonté, rendant ainsi le compromis caduc.

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