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Réduire ses impôts : les 6 meilleures solutions pour défiscaliser !

Réduire ses impôts : les 6 meilleures solutions pour défiscaliser !

La fiscalité est l’un des postes majeurs de dépense sur le budget des français. Face à un coût de la vie qui ne cesse de croître, en rapport à des revenus qui ne suivent malheureusement pas l’inflation, nombreux contribuables essaient d’allier une démarche financière à un procédé de fiscalisation pour espérer réduire leurs impôts. Voici un tour d’horizon des meilleures solutions de défiscalisation.

Réduire ses impôts : Oui, mais lesquels ?

Les impôts et taxes agrémentent la fiscalité des contribuables, certains de manière obligatoire, d’autres selon la situation. Ils s’inscrivent parmi la liste des dépenses mensuelles dites « contraintes », autrement dit des dépenses dont il est impossible de s’exonérer (loyer, crédit, assurance, transport, etc.) qui représentent plus de 30 % du budget des ménages.

C’est évidemment l’impôt sur le revenu (IR) qui nous vient en premier lieu à l’esprit, et c’est d’ailleurs bien lui qui pourra bénéficier des procédés de défiscalisation. Il représente à lui seul 25 % des recettes nettes de l’Etat, juste derrière l’impôt à la consommation. Les fonds versés sont affectés aux budgets nationaux de l’éducation et de la recherche, de la défense et de la sécurité nationale, et enfin du développement du territoire.

D’autres impôts et taxes viennent s’ajouter aux dépenses annuelles. Nous retiendrons les taxes locales que sont la taxe foncière (TF) prélevée aux propriétaires immobiliers sur des propriétés bâties ou non bâties, la taxe d’habitation (TH) peu à peu supprimée pour la totalité des Français, mais maintenue toutefois sur les résidences secondaires, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) qui est liée à la taxe foncière mais assumée par l’usufruitier du logement. Ces taxes ne sont pas défiscalisables. Toutefois, certains contribuables peuvent en être exonérés, notamment sur conditions d’âge, de situation ou de ressources.

Enfin, nous citerons deux impôts liés à la propriété, qui sont d’abord l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), qui est venu remplacer l’ISF. Il ne s’applique plus que sur la fortune immobilière, sur un patrimoine immobilier estimé à plus de 1,3 million d’euros. En contrepartie, il n’est plus éligible à la défiscalisation que proposait l’ISF. Enfin le denier, l’impôt sur les plus-values mobilières et immobilières en cas de vente d’un bien immobilier, dont le prix total dépasserait les 15 000 € et qui ne serait pas la résidence principale du vendeur. Celui-ci non plus n’est pas défiscalisable.

Réduire ses impôts : Profiter des plans de défiscalisation

De manière générale, le meilleur moyen de réduire ses impôts sera de s’inscrire dans l’un des nombreux procédés existants de défiscalisation. Ces dispositifs sont bien entendus légaux, et mis en place dans le but d’inciter à l’investissement, au financement de l’économie. Il pourra alors s’agir de bénéficier d’une déduction d’impôt, ou bien d’une réduction d’impôt, ou encore d’un crédit d’impôt.

  • La déduction fiscale : C’est une somme qui vient se déduire du revenu, avant que le montant de l’impôt ne soit calculé. Elle impacte directement le revenu annuel imposable. Il s’agit par exemple de la pension alimentaire versée pour les enfants en cas de séparation des parents, ou des frais kilométriques liés à l’utilisation du véhicule personnel pour les trajets domicile-travail s’ils sont supérieurs à l’abattement forfaitaire de droit commun de 10 % pour frais professionnels dont tout contribuable bénéficie ;
  • La réduction d’impôt : A l’inverse de la déduction, elle vient se soustraite au montant de l’impôt calculé. C’est par exemple le cas des dons aux associations. Elle ne s’applique que si un impôt est dû, et ne donne en aucun cas droit à récupération de la somme. Le résultat étant largement similaire, ces deux premières notions sont souvent confondues, et c’est bien leur addition qui mène au net fiscal ;
  • Le crédit d’impôt : Différent des deux premières, le crédit d’impôt est une somme due par l’Etat, remboursée au moment de la déclaration annuelle. C’est le cas des travaux de rénovation énergétique ou bien des frais de garde d’enfant. Aussi, il viendra soit abaisser le montant de l’impôt dû si ce dernier est supérieur au montant du crédit d’impôt, soit être reversé au contribuable dans le cas d’une non-imposition ou d’un dépassement de l’imposition.

Les procédés de défiscalisation

Les procédés de défiscalisation sont nombreux, mais intéressons-nous ici aux 6 dispositifs les plus avantageux en terme de fiscalité.

1 - Epargner sur le long terme

L’objectif est d’inciter à l’épargne pour financer l’économie, et notamment les obligations d’Etat. C’est probablement la meilleure façon de défiscaliser ses revenus aujourd’hui. L’épargne, qu’il s’agisse d’une assurance vie ou d’un plan épargne retraite, offre aujourd’hui des avantages multiples. Hormis le fait de se constituer un capital disponible pour concrétiser ses projets, elle permet d’effectuer des versements exonérés d’impôt à l’entrée, de profiter de la facilitation dans la transmission du patrimoine par des possibilités de désigner des bénéficiaires et échapper ainsi, pour partie, aux droits de succession.

2 - Investir dans la pierre

L’immobilier est réputé depuis des années pour être un investissement intelligent, car présentant un faible risque de dévaluation. Il est possible d’acquérir un logement sous le dispositif Pinel, qui offre une réduction d’impôt à l’investisseur d’un bien immobilier réglementé. Le montant du loyer sera réglementé selon des plafonds fixés par zone, les ressources des locataires ne devront pas non plus dépasser un plafond réglementé, la durée d’engagement du bail devra être d’au moins 6 ans pour pouvoir profiter d’un avantage fiscal correspondant à 12 % du prix de revient, et 18 % si le bail est engagé pour 9 ans. De plus, l’investisseur dans le dispositif loi Pinel sera exonéré de taxe foncière les deux premières années du bien.

Le dispositif Denormandie propose un procédé similaire, mais il s’adresse aux investisseurs de biens anciens à rénover. La défiscalisation est obtenue grâce à la performance énergétique retrouvée et à la mise en location du bien avec également des plafonds réglementés.

3 - Investir dans des parts de société

C’est une autre façon d’investir dans l’immobilier. Investir en SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) ou OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier) promet un bel avantage fiscal. En plus d’une acquisition à moindre coût puisque c’est un investissement sur le long terme où seule la nue-propriété est acquise sur la durée du démembrement, l’absence de revenus fonciers lui permet de ne pas être taxée par l’impôt sur la fortune immobilière. C’est donc un formidable outil de défiscalisation et d’acquisition immobilière, qui doit être pensé à long terme pour être viable.

4 - Investir dans des PME

Le soutien à l’entreprenariat innovant des Petites et Moyennes Entreprises offre une réduction d’impôt à hauteur de 18 % du montant de l’investissement. Le FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation) et le FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) permettent ces investissements rentables.

5 - Effectuer des travaux de rénovation énergétique

Dans son ambition de transition énergétique face à l’urgence climatique, l’Etat a mis en place une série d’aides pour veiller à limiter l’utilisation des énergies fossiles au profit d’énergies renouvelables, et lutter contre la déperdition d’énergie, notamment en diminuant le nombre de logements dits passoires thermiques. Parmi elle, un crédit d’impôt peut être accordé, correspondant à 30 % des dépenses engagées pour les travaux d’amélioration de la performance énergétique du logement. Entrent dans ces travaux l’isolation thermique, la pose de panneaux solaires ou photovoltaïques, l’installation d’une borne de recharge pour véhicule électrique, l’isolation des combles, etc. Ces travaux sont un bon moyen de défiscaliser, d’économiser également sur ses factures de consommations et de gagner en confort.

6 - Faire un don

66 % des dons effectués au profit d’associations qui poursuivent un but non lucratif, et qui présentent une gestion désintéressée, un objet social et qui n’existent pas au seul profit d’un groupe restreint d’individus, sont déductibles d’impôt sur le revenu. En revanche, un plafond est fixé à hauteur de 20 % maximum du revenu imposable global net. Soutenir des causes justes permet de défiscaliser ses propres revenus, la démarche est plutôt belle.

Une défiscalisation limitée

La défiscalisation est un procédé qui permet de réduire parfois considérablement son impôt sur le revenu. Toutefois, un plafonnement global des avantages fiscaux, appelés niches fiscales, est fixé à 10 000 € par contribuable et par an. Ce plafond est identique à tous les foyers et ménages français. Seuls les avantages liés à la situation personnelle (effets du quotient familial, aides aux personnes âgées ou handicapées, etc.) ou liés à une action sans contrepartie (dons aux organismes d’intérêt général) sont exonérés de l’assiette des 10 000 € de niches fiscales.

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