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Comparateur Assurance Vie en ligne : comparatif 2024 !

Comparateur Assurance Vie en ligne : comparatif 2024 !

Le comparateur d'assurance vie en ligne est un parfait outil numérique pour espérer souscrire au contrat le plus compétitif qu'il soit, selon ses attentes, son profil, son épargne.

Voici sur quels paramètres comparer les contrats d'assurance vie en 2024 grâce aux comparateurs en ligne.

Présentation de l'assurance vie, produit d'épargne préféré des Français

L’assurance-vie est un contrat de placement d’épargne à moyen ou long terme. Durant la durée de vie du contrat, le souscripteur place son argent, de manière régulière ou non, selon sa capacité à épargner sans contrainte particulière de montant. En contrepartie, en fin de contrat, l’assureur s’engage à reverser l’argent épargné sous forme de rente ou de capital, à l’assuré de son vivant, ou à ses bénéficiaires en cas de décès, augmenté des gains réalisés et diminué des frais de dossier et de gestion. Il est toutefois possible de clôturer le contrat ou d’effectuer des retraits à tout moment, bien qu’il soit plus intéressant de conserver son contrat au moins 8 ans, notamment pour bénéficier d’une fiscalité avantageuse en sortie d’épargne.

Voici grosso modo dépeintes les caractéristiques de l'assurance vie. Alors pourquoi est-elle le produit d'épargne favori des Français ? Et bien pour les raisons suivantes :

  • Se constituer une épargne flexible : Chaque versement se fait de manière volontaire, selon ses capacités à épargner;
  • Faire fructifier son capital : Il peut fructifier sur la durée, pour espérer réaliser de belles plus-values en liquidation;
  • Préparer un complément de revenu pour sa retraite : Si elle est déblocable à tout moment, elle peut permettre de s’assurer un pécule sous forme de rente viagère ou de capital pour compléter sa pension de retraite et ne pas subir le delta de perte de pouvoir d’achat, ou pour financer un projet quelconque;
  • Transmettre son patrimoine : A la conclusion du contrat, l’épargnant désigne des bénéficiaires qui ne seront pas nécessairement ses héritiers. L’avantage principal ? Le capital n’est alors pas soumis aux droits de succession.

Comparer les assurances vie selon les fonds d'investissement accessibles

Deux catégories de placements sont envisageables. D’abord les fonds en euros, qui correspondent à la réponse aux titres de créances émis par les Etats et les entreprises. En devenant alors créancier, l’épargnant prête son épargne dont le capital est alors définitivement garanti, au même titre que les intérêts acquis. Les contrats dits "monosupport" ne proposent que ce type de placements.

En revanche, les contrats dits "multisupports", s’ils proposent également les placements sur fonds euros pour garantir une partie du capital, permettent les investissements en unités de compte. Il s’agira alors de placer son épargne sur un portefeuille d’actions, obligations, parts de SCPI, de FCP ou d’OPCVM, etc. Ces placements boursiers interviendront sur des marchés bien plus volatiles, dont le potentiel de rendement est bien plus élevé que le fonds euros, mais dont le risque pris l’est également, ne pouvant aucunement garantir le capital investi.

Comparer les assurances vie selon le type de gestion proposé

Il existe 5 modes de gestion différents sur l'assurance vie. Toutefois, il faut savoir que tous les organismes commercialisant l’assurance-vie ne proposent pas nécessairement l’ensemble des modes de gestion. Aussi, c’est une question qu’il faudra préalablement se poser pour faire du mode de gestion l’un des critères de choix de l’assureur. Voici présentés les différents modes de gestion d'un contrat d'assurance vie :

  • La gestion libre : L’assuré est alors libre de faire les choix d’investissements qu’il souhaite, selon son bon vouloir, selon ses objectifs fixés, etc. Liberté ne veut pas dire freelance. Il devra toutefois veiller à respecter les termes de son contrat, en sélectionnant les supports correspondant, en veillant à se constituer un portefeuille d’actifs en ventilant ses avoirs, en sachant effectuer les bons arbitrages au bon moment, et en menant une veille permanente de l’évolution des marchés.
  • La gestion profilée : Il s’agit là d’un mode de gestion que l’on pourrait qualifier d’entre-deux. C’est une gestion libre, pour laquelle des arbitrages automatiques seront tout de même programmés au moment de la souscription, selon le profil de l'épargnant et ses attentes en termes de performance. Ce mode de gestion sera parfaitement adapté aux profils d’investisseurs disposant d’importantes connaissances dans les marchés financiers, puisqu’elle reste libre, mais dont le temps pourrait manquer pour rester en veille permanente des fluctuations.
  • La gestion pilotée : Elle est opérée par le gestionnaire du contrat, en lieu et place de l’assuré, selon son profil d’investisseur. Autrement dit, si l’assuré ne s’occupera nullement des types de placements, ceux-ci devront tout de même respecter son profil, donc ses choix plus ou moins prudents ou risqués de placements de capital prescrits à l’assureur au moment de la souscription. Il conserve donc la main sur la façon d’utiliser ses fonds. Le gestionnaire du contrat aura l’obligation de réaliser les arbitrages selon les objectifs posés par l’assuré. Elle sera adaptée aux épargnants qui souhaitent profiter d’importantes possibilités de rendement de leur contrat, tout en mesurant le risque pris par le fait de laisser la gestion aux mains de professionnels experts.
  • La gestion à horizon : C'est un mode de gestion basé sur l’investissement à long terme. Pour faire simple, à la souscription qui aura lieu le plus tôt possible, la majorité des placements seront réalisés sur des unités de compte, plus risqués. Seule une petite partie de l’épargne sera placée sur fonds euros. L’idée est de miser sur la fructification sur le long terme. Aussi, au fur et à mesure de l’évolution du contrat, et donc de l’âge de l’assuré qui se rapproche de la retraite et de la liquidation des fonds, les placements seront peu à peu rapatriés sur les fonds euros, pour arriver en fin de contrat aux placements inverses, soit à la majorité d’entre eux positionnés sur des fonds euros, avec un capital en sortie d’épargne garanti et une belle plus-value en prime.
  • La gestion sous mandat : Ici, la totalité de la gestion de l’épargne et des placements est confiée à une société de gestion d’actifs spécialisée. En d’autres termes, il s’agit là de faire appel à des profils type traders, des experts des marchés boursiers, dont c’est le métier que de passer leurs journées à surveiller les évolutions et les tendances à suivre. Evidemment, cette gestion représente un coût lié au service haut de gamme rendu. Toutefois, principalement pour de gros investissements, elle apportera toute la sérénité recherchée, en sachant que des experts travaillent fort à la fructification de son capital. En revanche, ces sociétés n’ont qu’une obligation de moyens, et non de résultats. Malgré leur niveau d’expertise, elles ne peuvent donc aucunement garantir le capital investi.

Chaque mode de gestion répondra aux attentes d'un profil d'investisseur, mais aussi à un budget, à un niveau de connaissances en finances, ou encore à un capital épargné. L'épargnant doit pouvoir profiter d'un contrat le plus coordonné qu'il soit avec ses attentes et son profil. La gestion choisie devra lui permettre d'envisager la sécurisation et/ou la dynamisation des plus-values réalisées, la répartition constante des investissements, l'investissement progressif en unités de compte, ou encore la limitation des pertes avec une bascule des placements dès qu'ils atteignent une dévalorisation de 5 à 10 % au maximum.

Comparer les assurances vie selon les frais appliqués au contrat

De manière générale, on dit que les frais d’une assurance-vie avoisinent les 2 à 4 %, mais chacun d’eux seront fixés différemment. Généralement dégressifs, ils diminueront selon divers facteurs comme le montant du versement, la durée de vie du contrat, l’âge de l’épargnant, etc. Voici une présentation des frais applicables, qu'il conviendra d'étudier avant de souscrire, tant ils peuvent venir remettre en question la performance d'un contrat :

  • Les droits d'entrée : Ils sont généralement de l’ordre d’une trentaine d’euros, pouvant parfois monter toutefois jusqu’à 50 €. Ils sont une sorte de frais d’adhésion ou frais de dossier. Certains contrats n’en appliquent pas, mais il faudra toutefois être vigilant à l’application d’autres frais, et à en établir une proportion.
  • Les frais de gestion : Sur un contrat monosupport, ne proposant que des placements sur des fonds euros, l’assureur se réservera des frais pour la gestion des produits financiers. Sur des placements en unités de compte, les frais sont supérieurs parce que le risque pris est bien plus important pour l’assureur. De plus, avec un mode de gestion mandaté où une société experte gère en totale liberté le capital épargné, des frais de gestion seront appliqués par l’assureur et par la société de gestion. Ne dépassant généralement pas 1 % de l’épargne, ils sont déjà déduits du taux de rendement affiché par l’assureur.
  • Les frais de versement : Ils ne sont ni plus ni moins qu’une commission qui reviendra à l’intermédiaire d’assurance, qu’il s’agisse du courtier, du conseiller bancaire ou autre. A chaque versement effectué, des frais seront possiblement prélevés à hauteur d’un pourcentage du montant du versement. En moyenne, ils avoisineront les 3,10 %. Aussi, sur un versement de 1 000 €, environ 31 € seront saisis par l’assureur, pour ne placer en réalité que 969 €.
  • Les frais d'arbitrage : Ils sont dus sur les contrats multisupports, dans le cas d’un changement de support d’investissement. On appelle cela l’arbitrage. Arbitrer des choix pour retirer l’épargne placée sur un support qui ne satisfait pas les attentes de rendement promis, et la positionner sur un autre support possiblement plus rémunérateur, engendre des frais facturés par l’assureur. Toutefois, certains d’entre eux offrent un nombre d’arbitrages annuels gratuits. On les estime à 0,50 %.

Ces frais seront proportionnels aux sommes versées, et resteront, tous cumulés, inférieurs à 5 %. Bien souvent, les offres promotionnelles pour attirer de nouveaux souscripteurs axeront leur commercialisation sur l'absence de certains de ces frais. Notons toutefois que les frais de gestion seront systématiquement dus, même minimes, ne serait-ce que pour assumer la tenue du contrat. Une vigilance devra être portée à la lecture de la performance passée d'un contrat d'assurance vie. D'abord parce qu'elle ne présage en rien de la rentabilité future, mais aussi parce que la performance doit s'étudier "nette de frais". En d'autres termes, "performance = rentabilité – frais".

Comparateur 2024 d'assurance vie en ligne : l'importance d'en connaître les limites

Le comparateur en ligne est un outil numérique qui permettra à l'épargnant de renseigner ses attentes, son capital à placer, et des informations sur son profil, pour profiter de la présentation d'un éventail d'offres d'assurance vie, toutes plus compétitives les unes que les autres, répondant parfaitement aux objectifs fixés. C'est un excellent outil pour dégrossir le produit d'assurance vie, mieux cerner les performances envisageables, concrétiser la possibilité ou non d'atteindre les objectifs fixés. Toutefois, un comparateur en ligne reste un outil numérique qui fonctionne par algorithme, soit sans intervention humaine, et ça change tout !

Toute la complexité des placements financiers, et la raison même qui fait que les unités de compte ne peuvent pas garantir le capital investi, réside bien dans le fait que les marchés financiers et boursiers sont extrêmement volatiles. Leurs fluctuations permanentes en font presque parfois un jeu du quitte ou double. Si le comparateur va s'appuyer sur les performances passées, il lui manque a priori un paramètre essentiel qui est la connaissance de la conjoncture économique, qui permettra une analyse plus fine des potentiels évènements à venir qui pourraient impacter les placements financiers. Toute prévision doit tenir compte de la situation actuelle et future selon les tendances et orientations qui se dessinent. Ce qui est viable et entériné aujourd’hui peut être totalement désavoué demain.

Aussi, le comparateur d'assurance vie en ligne affiche une promesse de rendement, en supposant des évolutions futures sur une conjoncture actuelle. Si, il y a encore quelques années, certains secteurs étaient prédominants, et le risque pris était très faible, ce n'est plus vraiment le cas désormais. Hormis le secteur de l'innovation écoresponsable, qui sera nécessairement l'un des investissements d'avenir, les autres restent très fluctuants, selon l'actualité que l'on rencontrera à moyen et long terme. Le comparateur ne remplacera donc pas l'intervention humaine, surtout en cas de placement financier important avec des attentes de rentabilité élevées.

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