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L'assurance vie est-elle un placement risqué ? Risque-t-on de perdre de l'argent ?

L'assurance vie est-elle un placement risqué ? Risque-t-on de perdre de l'argent ?

L’assurance vie est le placement préféré des Français, juste derrière les livrets d’épargne. Mais avec les incertitudes des marchés financiers, liés à la crise sanitaire, il est légitime de se demander s’il s’agit d’un placement risqué.

Pour investir son épargne en assurance-vie sans perdre d’argent, il est nécessaire de déjouer les pièges qui pèsent sur ce placement, afin d’écarter tous les risques de pertes. Explications…

Vérifier la solvabilité de l’assureur

C’est certainement le conseil numéro 1 qu’il est nécessaire de suivre pour éviter les écueils. Et pourtant, c’est celui qu’une majorité de personnes ignorent.

Votre contrat d’assurance vie, quel que soit le nom qu’il porte, est géré par une compagnie d’assurance, certaines sont très connues et d’autres moins. Le risque majeur repose sur la faillite éventuelle de l’assureur. Schématiquement, s’il n’est plus solvable, récupérer son capital n’est plus garanti.

Pas de panique toutefois, car en France et en Europe, les assureurs sont tenus de respecter les directives « Solvabilité II », portant notamment sur les seuils dont ils doivent disposer en fonds propres et sur les obligations de réassurance pour pallier le risque pesant sur le portefeuilles de leurs clients assurés.

De plus, sachez que l’État français garantit aux assurés un capital à hauteur de 70 000 euros par assureur. Il est donc possible, pour ceux qui souhaitent éviter tous risques liés à la dépréciation de l’assurance vie, de ne pas dépasser le seuil de 70 000 euros, ou d’ouvrir un deuxième contrat à la concurrence.

Ne pas perdre d’argent malgré la dépréciation des fonds euros

Les fonds euros sont en constante baisse depuis plus de 5 ans. L’année 2021 ne devrait pas échapper à la règle et les rendements, s’ils sont garantis par l’assureur, se situent généralement entre 1 et 2 % maximum.

Le risque ici, est que le rendement du fonds euros sur lequel vous investissez ne suffise pas à couvrir les frais de votre contrat d’assurance vie, sans même parler de l’inflation. Ainsi, si vous souhaitez prendre zéro risque, vérifiez attentivement les frais de gestion annuels de l’assureur, ainsi que les éventuels frais sur versements.

Pour pallier ce manque à gagner entre fonds euros et frais de fonctionnement, il est possible de se tourner vers des contrats d’assurance vie 100 % en ligne. Certes, votre fonds euros ne performera pas, mais vous n’aurez pas de frais de gestion démesurés qui viennent grignoter votre capital.

Enfin, l’alternative la plus choisie actuellement est de choisir un contrat d’assurance vie qui propose des fonds euros dynamiques avec un rendement garanti. Constitués de moins d’obligations que le fonds euros classique, ils laissent une part aux placements alternatifs comme les actifs immobiliers et les actions.

Ne prendre des unités de compte qu’en assumant de perte le risque lié

Selon les contrats, l’assureur peut imposer qu’une part de votre capital soit investie en unités de compte. Ces dernières peuvent être de diverses natures, des moins au plus risquées. Certaines reposent sur l’immobilier, d’autres sur des actions relativement stables, d’autres encore sur les matières premières ou warrants.

Quoi qu’il en soit, bien que l’on puisse classifier le risque de perte sur les unités de compte, il faut avoir conscience, comme en bourse, que le risque de perte partielle ou totale existe bel et bien.

Chaque assuré devra donc faire un choix éclairé, en fonction de sa connaissance des marchés financiers, mais également en fonction de son appétence au risque et de son patrimoine existant.

Si votre profil d’investisseur est prudent, voire très prudent, vous ne souhaitez pas perdre d’argent, même si en contrepartie votre rendement est faible. Dans ce cas, prenez un contrat sur lequel vous pouvez uniquement épargner en fonds euros classiques et / ou dynamiques.

Être attentif à la rédaction de la clause bénéficiaire

La clause bénéficiaire du contrat d’assurance vie permet de transmettre le capital placé sur le contrat en cas de décès aux bénéficiaires choisis par l’héritier. Mais surtout, elle présente des avantages fiscaux importants : aucune imposition pour les sommes versées dans la limite de 152 500 euros jusqu’à 70 ans, et dans la limite de 30 500 euros pour les versements effectués après 70 ans.

Sachez qu’en cas de mauvaise rédaction de la clause bénéficiaire, les avantages fiscaux liés à la succession peuvent être perdus. Il est notamment essentiel, même en cas de bénéficiaires désignés, de toujours terminer la clause bénéficiaires par la formule suivante : « et à défaut, mes héritiers ». Cette mention empêche sa requalification et sa réintégration dans l’actif successoral.

La bonne nouvelle est que vous pouvez demander à changer la clause bénéficiaire de votre assurance vie de votre vivant, si elle est mal rédigée ou si vous souhaitez changer les bénéficiaires nommés au contrat.

En définitive, en suivant les quelques règles qui ont été abordées dans cet article, il est tout à fait possible d’investir dans l’assurance vie sans prendre de risque et sans perdre en capital. Mieux, il est tout à fait possible de posséder une assurance vie qui soit rentable et suive a minima le taux d’inflation. Un bilan patrimonial peut vous aider à faire le point sur vos besoins et à connaître votre profil d’épargnant investisseur.

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