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Comment bien investir 150 000 € en 2024 ?

Comment bien investir 150 000 € en 2024 ?

Disposer d'une enveloppe de 150 000 € permet d'investir son argent dans divers placements, pour en espérer la meilleure capitalisation. Encore faut-il disposer de connaissances financières suffisantes pour s'orienter vers les investissements les plus rentables. Comment investir 150 000 € en 2024 ? Explications.

Investir 150 000 € : Comment s'assurer de faire les bons choix ?

Il pouvait être qualifié d'hasardeux le fait de recommander des placements plus ou moins rentables fin 2021, tant l'année 2022 était incertaine en termes de reprise économique, avec une actualité internationale qui n'a cessé depuis de surenchérir sur les fluctuations parfois extrêmes des marchés financiers. Une pandémie sanitaire mieux contenue, mais des reprises par vague ; une guerre déclarée qui entraîne de larges impacts financiers, sans compter la protection due par les organisations de sécurité et de défense collective en cas d'attaque de l'un des pays de l'OTAN ; complétées par la décadence environnementale mise en exergue sur l'été 2022, associée aux conséquences des deux éléments précités, qui entraîne et impose de larges changements de nos habitudes de consommation. En bref, il peut sembler difficile de définir un bon investissement lorsque la vision financière reste embrumée, même dans l'avenir proche.

Toutefois, certains investissements tirent largement leur épingle du jeu, tous ces facteurs leur profitant et les valorisant. La formule pourra surprendre, mais certains secteurs sont valorisés dès lors que l'incertitude plane. Ajoutons également que la reprise économique qui était si incertaine en 2021 s'est avérée largement fructueuse pour les investisseurs.

Plutôt que la fructification rapide, miser sur des placements intelligents

Evidemment, l'ambition de tout investisseur est de faire capitaliser son argent. Certains peuvent souhaiter soutenir des projets ou des secteurs en lesquels ils placent un espoir ou une ambition particulière et personnelle, mais la recherche de rendement restera toujours le nerf de la guerre. Toutefois, bien investir ne se résume pas à la course à l'argent dans un temps record. Certains investissements sont bloqués ou doivent être bloqués pour devenir rentables à moyen ou long terme. Alors pour parvenir à investir intelligemment, il est nécessaire de considérer les 6 conseils suivants.

Cibler son objectif

Investir est une chose, mais quelle en est la finalité ? Ou plutôt, quelle en est votre finalité ? Si l'objectif clair et partagé de chacun des investisseurs est de faire fructifier son capital, la finalité n'est pas toujours la même. Est-ce de se constituer un patrimoine immobilier par exemple, pour en faire profiter les enfants à termes ? Est-ce de capitaliser grâce au rendement pour réinvestir encore davantage ? Est-ce de défiscaliser ? Selon l'objectif visé, la stratégie des placements financiers sera évidemment pensée différemment. La stratégie peut d'ailleurs être de miser sur chacune de ces finalités, mais cela supposera d'investir un très grosse somme d'argent.

Se faire accompagner par un professionnel

N'est pas expert de la finance qui veut. Lorsque l'on investit une petite somme pour espérer la faire fructifier à petite échelle, il n'est pas nécessaire de solliciter une aide experte qu'il faudra bien rémunérer. Mais lorsqu'il y a 150 000 € à investir, il sera sage et judicieux de préférer s'entourer de professionnels experts, comme les gestionnaires de patrimoine par exemple, pour éviter les pièges et orienter ses placements vers des supports fructueux.

Parfaire ses connaissances financières

Oui, le conseiller en placement financier est là pour aider l'investissement. Oui, il est plus sage avec un gros capital de faire appel à ses services. Oui, il est possible de lui confier la gestion totale des investissements. Mais quelle est l'ambition de l'investisseur à plus long terme s'il est incapable de comprendre ou de justifier ses placements ? Investir ne peut pas être habilement réalisé sans un minimum de connaissances dans le domaine. La terminologie financière, immobilière, boursière ou autre selon les investissements visés devra être maîtrisée. Ce n'est qu'ainsi que l'investisseur saura déjouer les risques, notamment liés aux fluctuations permanentes des marchés, et aux placements trop alléchants pour être honnêtes ou tenir leurs promesses de rentabilité.

Prendre un peu de hauteur sur les marchés financiers

De la hauteur, du recul pour mieux cerner les tendances qui se jouent. Foncer tête baissée sur un placement "parce que le voisin l'a fait", "parce qu'on m'a dit que c'était un bon placement", ou "parce que l'immobilier c'est le mieux", n'est assurément pas un comportement qui mènera l'investisseur à la rentabilité. Prendre de la hauteur, c'est suivre l'actualité internationale, c'est mieux comprendre les ambitions de demain, qui ne le sont peut-être pas suffisamment aujourd'hui, mais qui devront l'être dans un avenir proche. Prendre de la hauteur, c'est s'ouvrir à des investissements plus incertains, convaincus de leur intérêt. Prendre de la hauteur, c'est comprendre que la cause environnementale, l'innovation verte, l'apprentissage éducatif, l'épargne ou plutôt la sécurité, la proximité et le local, et enfin la cohésion et la solidarité sont les investissements qui seront les plus fructueux demain, parce qu'après l'abondance, il y a la sobriété, puis il y a la résilience.

Diversifier son portefeuille

Et oui, c'est assurément la clé ! Diversifier son portefeuille permettra d'échapper aux risques trop importants de perte en capital sur certains investissements. Diversifier permet de se positionner sans crainte sur un investissement risqué, quand, en contre partie, le reste du capital est investi sur des placements bien plus sûrs.

Intégrer la possibilité de perte en capital

Aïe, le sujet qui fâche ! Et oui, il faut l'intégrer, la perte en capital fait partie du "jeu" de l'investissement. Evidemment, il faudra réagir avant de tout perdre. Mais la fluctuation permanente des taux, et les impacts de l'actualité internationale sur les cours par effet papillon, présenteront un risque de perte en capital. Et parfois, c'est le prix à payer pour mieux rentabiliser. Si l’objectif est d’investir sur des secteurs cotés, le risque de moins-value ne peut être écarté. Aussi, il faudra tendre à diversifier ses placements pour ne pas risquer de tout perdre sur un investissement concentré dont le marché viendrait à s’écrouler.

150 000 € : Investir son capital selon son profil d'investisseur ?

Chaque investisseur a ses propres objectifs, qui sont dictés selon le capital qu'il a à investir, mais aussi selon son parcours, selon son ambition, selon sa profession, sa situation personnelle et famille, etc. En bref, plusieurs profils d'investisseurs existent, et seul l'investisseur lui-même peut finalement se classer parmi l'un d'eux.

  • Le profil prudent : Généralement novice et inexpérimenté dans la finance, l'investisseur prudent préfèrera orienter son capital vers des placements fiables et sécurisés, ne leur faisant prendre quasi-aucun risque de perte de capital;
  • Le profil modéré ou pragmatique : Ce type d’investisseur acceptera une part de risque à condition qu’il soit connu, mesuré et maîtrisé. Lui non plus n'est pas expert de la finance, mais cherchera tout de même à générer davantage de rendement qu'un simple livret réglementé, avec un ratio rentabilité/risque très favorable;
  • Le profil dynamique ou opportuniste : Bien plus à l’aise sur la finance et à l’affût permanent des évolutions des marchés, il saura profiter des grandes mutations de la société, qu’elles soient sociales, sociétales, environnementales ou autres, pour se saisir d’opportunités. Le risque à prendre lui est parfaitement connu, et c’est en pleine conscience qu’il placera généralement un capital important, sur un coup de poker prometteur.

Bien souvent désormais, un quatrième profil sera dit "investisseur de demain", ou avant-gardiste. Nous ne l'intégrons pas au classement car, selon nous, le profil prudent, modéré comme dynamique peut être un investisseur de demain. Il s'agit là plutôt d'un type d'investissement, alors que les trois profils précités évoquent davantage une façon de considérer son capital à investir, pour orienter des placements correspondants.

Investir dans l'immobilier : la valeur sûre

Avec 150 000 €, évidemment, il sera impossible de ne pas citer l'investissement immobilier. Il est en vogue depuis plusieurs années tant il est rentable, avec des biens qui ne cessent d'augmenter leur plus-value. Précisons toutefois que le secteur immobilier a probablement atteint son apogée, créant malheureusement une crise du logement qui, sans faire chuter les investissements, n'offrira pas les mêmes plus-values que d'autres investisseurs ont pu connaître auparavant. Le secteur immobilier est une notion très large. Si l'on réfléchit en termes de capacité de financement, d'inconvénients de gestion moindre, et, nous le disions, d'un faible déclin a priori difficilement évitable, certains placements dans l'immobilier sont à préférer.

Le dispositif Pinel

Les normes européennes ont récemment durci les conditions de dépenses énergétiques des logements. Aussi, nombreux seront ceux qui seront déclarés "indécents" s'ils affichent une déperdition de chaleur ou qu'ils sont trop énergivores, et que le diagnostic de performance énergétique est en dessous des exigences minimales. Aussi, deux secteurs deviennent intéressants à investir : l'ancien à rénover, et le neuf pour pallier à tous les logements anciens qui seront déclarés indécents. L'inconvénient de l'ancien à rénover réside évidemment dans le temps, l'énergie et le budget à y consacrer. Pour investir, mieux vaudra donc s'orienter vers le neuf, grâce au dispositif Pinel. Il promet la défiscalisation grâce à la déductibilité d'une partie de l'achat selon la durée d'engagement de mise en location. Egalement, le bien est acquis à terme, donc promet l'augmentation du patrimoine. Notons que dans une logique nécessaire de diversification du portefeuille d'investissements, le dispositif Pinel permet d'accéder à la propriété immobilière tout en contractant un prêt immobilier, ce qui évite d'injecter les 150 000 € dans cet unique placement. Le risque est moindre puisque les loyers perçus assumeront une bonne partie du remboursement des mensualités de crédit.

La Société Civile de Placement Immobilier (SCPI)

Elle est un bon moyen d’augmenter un patrimoine en profitant de la défiscalisation associée, mais sans s’encombrer de la gestion quotidienne du bien. Il ne s’agit là que d’un placement dans la pierre, dont chaque investisseur détient une quote-part à hauteur de son investissement. Deux formules plus poussées pour la défiscalisation seront la SCPI en nue-propriété qui ne confère aucun revenu foncier donc pas de calcul de l’Impôt sur la fortune immobilière et pas d’impact sur l’impôt sur le revenu, ou encore la SCPI de déficit foncier, qui investit dans du bâti à rénover, ce qui génère un déficit foncier à partager entre investisseurs à hauteur de leur quote-part, pour défiscaliser par la création de charge.

Le crowfunding immobilier

C'est un investissement similaire à la SCPI, dans le sens où il consiste également à rassembler des capitaux privés pour financer des opérations immobilières. En revanche, l'engagement est quelque peu différent. Le co-financement concerne des opérations engagées par un promoteur immobilier, en vue de la revente à des propriétaires par la suite. Concrètement, un promoteur immobilier peut avoir besoin de fonds propres et ainsi émettre une obligation dans laquelle les co-financeurs vont pouvoir investir. L’engagement est donc à durée limitée, de 12 à 24 mois généralement, avec un rendement avoisinant les 7 à 10 % par an. Le but pour l'investisseur n'est pas d'acquérir une part du bien, mais seulement de participer au financement de sa sortie de terre pour percevoir une quote-part à la revente. C’est un moyen simple et quasi-garanti de s’assurer un rendement correct sans gros risque pris.

Miser sur l'épargne qui capitalise

Les produits d'épargne ont retrouvé un fort intérêt dans les ambitions des Français suite à deux années de croissance en chute. Aussi, les bien connus livrets d'épargne réglementée ont vu leur taux d'intérêts augmenter à 2 %, ce qui est une belle avancée pour les épargnants. Toutefois, l'épargnant à l'âme d'investisseur ne se contentera pas de ce type de livret, trop peu rémunérateur à son goût. L'épargne qui capitalise, c'est surtout l'épargne placée sur une assurance vie. C’est le placement financier préféré des Français, et pour cause ! Elle promet une rente ou un capital à l’assuré de son vivant, ou à ses bénéficiaires à son décès, en l’échange du versement d’une prime mensuelle.

C’est devenu un produit d’épargne à moyen ou long terme. Elle permet d’investir sur un contrat monosupport en euros, garanti et sans risque, ou multisupports en fonds euros et en unités de compte où le capital est investi dans des produits sans risque comme dans des produits des marchés boursiers, plus risqués mais à meilleur rendement. Aussi, l'investisseur s'assure de la constitution d'un patrimoine, diversifie son portefeuille sans recourir à de multiples procédés, s'assure un complément de retraite lorsqu'il sortira de la vie active, et peut faire profiter des bénéficiaires désignés de ce patrimoine. Cerise sur le gâteau ? Les versements sont défiscalisés. C'est assurément une stratégie gagnante.

L’investissement durable : le pari gagnant

2022 aura marqué une forme de réelle prise de conscience de l'impossibilité de continuer à consommer et à vivre de la façon dont nous le faisons depuis des années. Les ressources naturelles sont surexploitées, de nombreuses espèces de la faune et de la flore disparaissent ou mutent, les conséquences des dérèglements climatiques ont été concrètement perçus cette année par nombre de Français encore trop peu sensibilisés, qui voyaient encore ce réchauffement très lointain, comme si l'Europe n'en était pas réellement concernée. Avec cette prise de conscience, arrive depuis quelques années tout de même l'envie de revenir au naturel, au bio, à la consommation qui respecte l'environnement et qui respecte la santé.

Aussi, l'investissement durable regroupe l’ensemble des investissements répondant aux évolutions de la société, des mentalités et des consciences, des habitudes de consommation, etc. L’investisseur durable place son argent dans l’agriculture bio et/ou de circuits courts, dans le marché automobile propre appelé marché « écomobile » en soutenant le développement de procédés autres que ceux recourant à l'industrie pétrochimique, dans les énergies renouvelables, et plus largement dans l’innovation verte respectueuse de l’environnement. L’ISR (Investissement Socialement Responsable), qui vise à concilier performance économique et impact social sur l’environnement des entreprises, fait notamment partie des investissements durables.

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