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Crédit immobilier : 6 erreurs à ne pas faire avant de signer

Crédit immobilier : 6 erreurs à ne pas faire avant de signer

La signature d’une offre de crédit immobilier vous engage sur 18 années en moyenne, elle n’est donc pas à prendre à la légère et il est utile de prendre le temps de la réflexion avant de vous lier à la banque.

Voici 6 erreurs à ne pas commettre pour signer votre offre de prêt en toute quiétude et faire le bon choix pour l’acquisition de votre logement dans les meilleures conditions !

Erreur numéro 1 : ne pas mettre votre délai de réflexion à profit

Les offres de crédit immobilier bénéficient de manière obligatoire d’un délai de réflexion de 10 jours, mais vous pouvez vous accorder davantage de temps, selon la durée de validité de l’offre de prêt (variant généralement de 15 à 30 jours).

La proposition de crédit que vous recevez est ferme et définitive, cela signifie qu’une fois signée et retournée à la banque, aucune marche arrière n’est possible. Alors mettez à profit ce délai de réflexion prévu par le législateur pour lire les conditions du prêt de A à Z, y compris les petites lignes.

Si une des conditions ne vous convient pas ou ne vous semble pas claire, n’hésitez pas à solliciter votre établissement bancaire ou un courtier pour demander des précisions et bien comprendre la portée de votre engagement.

Erreur numéro 2 : ne pas faire jouer la concurrence

Qu’on se le dise, si vous cherchez un prêt immobilier par vos propres moyens et ne passez pas les services d’un courtier en crédit, comparez avant de signer ! Autrement dit, démarchez plusieurs établissements bancaires avant d’arrêter votre choix.

Cette mise en concurrence est indispensable pour profiter du crédit le plus intéressant du marché, y compris si vous utilisez un simulateur en ligne. En effet, mieux vaut démarcher les trois banques ayant les meilleures propositions, la rencontre en face-à-face pouvant être déterminante pour négocier les conditions du prêt.

Par ailleurs, n’oubliez jamais votre propre organisme financier, car votre banque vous connaît et pourrait bien vouloir vous retenir en vous faisant une proposition intéressante. Sachez également qu’une offre de crédit écrite constitue un moyen de négociation puissant auprès des concurrents.

Erreur numéro 3 : ne pas profiter des prêts aidés

La banque ne vous informe pas systématiquement de vos droits, et mieux vaut les connaître avant de signer. S’il se peut que vous n’ayez droit à aucun prêt aidé, il se peut également que vous soyez éligibles à des crédits offrant un certain nombre d’avantages.

Ainsi, connaître votre éligibilité au PTZ prêt à taux zéro est indispensable. Il s’agit d’un prêt aidé par l’État et consenti au taux de 0 %, sans frais de dossier. De plus, sa durée est relativement longue, une aubaine pour les ménages les plus modestes.

Par ailleurs, si vous êtes employé d’une entreprise de 10 salariés ou plus, vous pourriez obtenir un crédit immobilier employeur à taux particulièrement attractif, mais également une aide au montage de votre dossier.

Ces deux types de prêts, en plus de bénéficier de conditions particulièrement intéressantes, peuvent être considérés par la banque prêteuse comme un apport personnel. Cet argument est de taille pour mener à bien les négociations.

Erreur numéro 4 : ne pas évaluer correctement votre budget crédit

Le montant de l’enveloppe que vous demandez à la banque est primordial dans le cadre d’une construction (achat sur plan ou en VEFA) ou d’une rénovation. En effet, il est plus ingénieux de faire financer tous les travaux dès la souscription du crédit immobilier.

Pourquoi ? Parce que les prêts immobiliers sont consentis à des taux plus bas que les prêts à la consommation ! Or, toute demande de crédit travaux hors prêt immobilier principal s’apparent à un crédit à la consommation pour les montants inférieurs à 75 000 euros.

Autrement dit, si vous avez sous-évalué votre budget, vous devrez prendre sur vos économies pour terminer vos travaux, ou vous aurez besoin de souscrire à un crédit à la consommation. Ce dernier viendra ajouter une échéance à votre prêt en cours et sera moins attractif, en plus d’être accordé sur une durée plus courte.

Erreur numéro 5 : se focaliser uniquement sur le taux d’intérêt

Tout d’abord, ne vous fiez pas au taux nominal du crédit ou au taux d’intérêt bancaire. En effet, le seul taux sur lequel vous devez vous attarder est le TAEG Taux Annuel Effectif Global.

Celui-ci est mentionné à titre obligatoire dans l’offre de crédit que vous recevez. Son avantage est qu’il inclut non seulement le taux d’intérêt brut, mais également les frais de dossier bancaire, les frais d’intermédiation (agence immobilière, courtier), les frais de notaire, l’assurance de prêt immobilier, etc.

Mais en dehors de ce TAEG qui doit être systématiquement comparé entre plusieurs banques, les points suivants doivent également retenir votre attention :

  • La souplesse ou la modularité du crédit : pouvez-vous faire des pauses et suspendre votre crédit immobilier quelques mois en cas de coup de dur ? Pouvez-vous moduler les échéances de prêt sans frais à la hausse ou à la baisse en cours de crédit ?
  • Les indemnités de remboursement anticipé : elles sont à négocier dès la conclusion du crédit, il est possible avec un bon dossier de les faire disparaître ou de les négocier à la baisse

Erreur numéro 6 : ne pas comparer les assurances emprunteur

L’assurance emprunteur proposée par la banque se révèle souvent une composante essentielle du prêt accordé. Même si son coût est intégré dans le TAEG, il est essentiel de comparer son prix et ses garanties.

En effet, il est possible de souscrire son assurance de prêt immobilier en délégation, c’est-à-dire auprès de l’assureur de son choix, et cela avant même la mise en place du crédit immobilier.

Cependant, pas de panique, au cours de la première année de crédit immobilier, vous pourrez changer d’assurance emprunteur à tout moment pour aller à la concurrence, à condition de respecter les garanties minimales imposées par votre établissement bancaire.

Une offre de crédit vous engage, pesez le pour et le contre avant de signer, et surtout comparer aussi bien les taux d’intérêt entre les banques que l’assurance de prêt immobilier entre les différents organismes.

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