Vous êtes ici : Les dossiers d'Assurément Invest > Placements Financiers > Produits Financiers > Quel est le meilleur placement court terme 2024 ?

Quel est le meilleur placement court terme 2024 ?

Quel est le meilleur placement court terme en 2024 ?

2024 est une année plutôt exceptionnelle, dont l'actualité nationale et internationale a entraîné des impacts par effet papillon jusque sur les modes de consommation et d'investissement des ménages Français. Aussi, les cartes ont été rebattues dans certains secteurs, favorisant largement certains placements. Quel est le placement offrant le meilleur rendement à court terme en 2024 ? Réponse.

Le meilleur placement à court terme de 2024 est…

Au risque de décevoir nos lecteurs, nous ne pourrons donner une réponse à cette question, ou plus exactement, nous ne pourrons donner une seule réponse universelle à cette question. Pourquoi ? Parce que tout placement peut potentiellement atteindre les objectifs à court terme attendus d'un investisseur. Cela dépendra de son niveau d'exigence, du capital investi, du profil de l'investisseur plutôt prudent ou dynamique, de la période, du secteur, etc.

Puisque nous répondons à un impératif temporel, intéressons-nous à l'actualité de 2024. 2024 marque à la fois la reprise économique suite à une période pandémique d'environ deux ans. La guerre en Ukraine provoque également des conséquences économiques pour toute l'Europe, et au niveau international également, ce qui vient directement impacter les cours financiers. A cela s'ajoute également une prise de conscience générale probablement plus concrète des effets du réchauffement climatique, et notamment de l'intérêt de développer de nouvelles énergies faisant appel aux ressources renouvelables, à limiter la consommation des énergies renouvelables mais non inépuisables, et à cesser de sur-solliciter les énergies fossiles. Il faut raisonner durablement, et recourir à de nouvelles alternatives de consommation plus naturelles.

Ce bilan étant, certains secteurs sont évidemment plus rémunérateurs. Les secteurs de l'innovation sont de très bons investissements compte tenu des bouleversements liés à l'utilisation des ressources. En revanche, ils ne seront pas des plus rémunérateurs sur le très court terme. L'immobilier reste évidemment parmi les pionniers de l'investissement rentable, notamment avec la mutation énergétique qui s'intensifie. Egalement, les taux d'intérêt des livrets d'épargne ont connu une hausse significative à l'été 2024, ce qui relance l'épargne réglementée.

Le placement immobilier : En tête de liste des meilleurs placements court terme, mais bien plus sélectif !

Le secteur de l'immobilier est en train de connaître une profonde mutation. La normalisation du parc immobilier français, avec notamment la fixation de seuils de performance énergétique, en est la cause. Tout bien immobilier présentant une consommation énergétique de plus de 330 kWh est désormais dans l'obligation d'enclencher des travaux de rénovation avec 2028 pour échéance. Si les normes exigées ne sont pas atteintes à l'échéance, elles qualifieront alors le logement d'indécent. Le droit français interdisant la mise en location d'un logement indécent ou insalubre, nombre de logements vont devoir être profondément rénovés pour répondre aux nouvelles exigences, au risque de ne plus pouvoir générer de profits locatifs.

Ces besoins de performance énergétique sont également confrontés à l'explosion du coût de l'énergie, et même à des besoins imminents et nécessaires de baisse de consommation générale, et de refonte de nos habitudes de consommation ancrées.

Aussi, par ces deux arguments, vous comprendrez bien qu'investir dans l'immobilier neuf basse consommation est l'un des placements les plus intelligents qu'il soit, encore faut-il disposer du budget nécessaire à l'acquisition.

Comment investir dans l'immobilier pour un rendement à court terme ?

Idéalement, l'investissement en loi Pinel sera préféré. Il s'agit d'acquérir un logement non meublé, neuf ou en l'état futur d'achèvement (VEFA), présentant une performance énergétique qualifiée de basse consommation. Désormais, le dispositif Pinel ne concerne plus que les biens en habitat collectif. Il exige de fixer des loyers réglementés, et de louer à des locataires présentant des ressources plafonnées. L'objectif est de favoriser l'accès au logement privé pour les ménages aux revenus modestes. L'avantage pour l'investisseur ? L'acquisition d'un bien, avec obligation de mise en location au moins 6 ans, pour profiter de la défiscalisation associée.

On en arrive au rendement sur le court terme. Le dispositif permet l'acquisition grâce à un crédit immobilier. Aussi, si l'investisseur dispose déjà des fonds, les loyers perçus sont une source de revenus non négligeable, et l'investissement est déductible d'impôt, selon la durée d'engagement de mise en location. Si l'investisseur ne dispose pas des fonds, les loyers perçus viennent rembourser la mensualité du crédit, et il profitera également de la défiscalisation promise. C'est donc une opération gagnante à tous les coups, avec un "retour sur investissement" immédiat dès la première année.

Sans envisager l'acquisition d'un bien, il est également possible d'investir dans la pierre par le biais de Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). Elles sont un bon moyen d’augmenter un patrimoine à court terme en profitant de la défiscalisation associée, mais sans s’encombrer de la gestion quotidienne du bien. Il ne s’agit là que d’un placement dans la pierre, dont chaque investisseur en détient une quote-part à hauteur de son investissement. Deux formules plus poussées pour la défiscalisation seront la SCPI en nue-propriété qui ne confère aucun revenu foncier donc pas de calcul de l’Impôt sur la fortune immobilière et pas d’impact sur l’impôt sur le revenu, ou encore la SCPI de déficit foncier, qui investit dans du bâti à rénover, ce qui génère un déficit foncier à partager entre investisseurs à hauteur de leur quote-part, pour défiscaliser par la création de charge.

L'épargne : l'opération gagnante à court et long terme de cette année 2024 !

Là aussi, 2024 est une année particulière pour l'épargne. D'abord parce qu'elle fait suite à trois années de pandémie mondiale, qui ont eu de réels impacts sur les modes de vie auparavant encore profondément ancrés. Les Français consomment autrement aujourd'hui. La période Covid les a incités à se rapprocher de l'essentiel, peut-être accaparés par ce besoin de vivre, dans un raisonnement plus concret du "on ne sait de quoi sera fait demain". Ainsi, ils ont revu leurs modes de consommation, leurs modes de déplacement, leurs ambitions de travail en repriorisant au centre de leurs besoins le bien-être et le consensus vie professionnelle et vie personnelle.

Parmi toutes ces petites révolutions et nouveaux engagements, les Français souhaitent "assurer leurs arrières" en épargnant davantage, là où certains ont pu perdre un emploi dans une société qui était très performante avant le covid, ou encore là où certains ont mis sur le haut de la pile les projets personnels nécessitant un financement. En parallèle, le pouvoir d'achat des Français est en baisse. Les prix explosent dans tous les secteurs (carburant, alimentation, loisirs, etc.). Aussi, ils misent davantage sur l'épargne, et souhaitent capitaliser leurs ressources. Fin 2021, l'épargne représentait 187 milliards d'euros, soit une augmentation de 73 milliards en seulement une année !

L'assurance vie : le produit d'épargne préféré des Français

40 % de l'épargne totale est investie uniquement sur l'assurance vie. C'est le produit d'épargne préféré des Français. Et pour cause, elle répond parfaitement aux attentes des épargnants, devenus investisseurs. Elle offre la possibilité d’épargner les sommes désirées, de désigner des bénéficiaires en cas de décès, ce qui extrait pour partie des droits de succession, et de profiter de son épargne à tout moment sur la durée de vie du contrat.

Chaque versement effectué est déductible d’impôt à l’entrée, et considéré hors succession au décès de l’assuré, dans la limite plafonnée de 152 500 € par bénéficiaire pour ceux versés avant les 70 ans de l’assuré, et 30 500 € à répartir entre tous les bénéficiaires pour ceux versés après. En bref, elle séduit par l'utilisation libre des fonds épargnes, leur accessibilité sans justification nécessaire, et le rendement qu'elle peut offrir.

Si certains contrats monosupports ne proposent que le placement sur des fonds euros, offrant un rendement faible mais garanti, les contrats multisupports proposent des placements sur fonds euros et en unités de compte, pour investir en milieu boursier notamment. L'intérêt est alors d'espérer un rendement plus important, avec une prise de risque relativement mesurée grâce aux conseils éclairés d'experts de la finance. Si le rendement à court terme sera certain, son apogée ne se connaîtra qu'à moyen ou long terme.

Les livrets d'épargne réglementée : la révélation 2024

Au 1er août 2024, le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) ont vu leur taux d'intérêts grimper à 2 %. Ces livrets font partie des livrets d'épargne réglementée par l'Etat. C'est lui qui en fixe les conditions d'accès et de fonctionnement. Les avantages sont certains : les intérêts des livrets A et LDDS sont exonérés d'impôts et de prélèvements sociaux. Le taux d'intérêts de 2 % est donc net et versé annuellement. Le rendement est au rendez-vous dès la première année, progressif selon le montant de l'épargne.

S'ils ne sont pas les placements les plus plébiscités des gros investisseurs, qui s'orienteront davantage vers l'assurance vie, l'immobilier ou la cryptomonnaie, les livrets réglementés constitueront l'un des meilleurs placements de rendement à court terme pour les plus petits épargnants.

Investir dans l'innovation, parce que le monde est en mutation

Le monde change, c'est certain. En premier lieu, impossible de ne pas citer le bouleversement climatique que nous vivons à l'échelle planétaire. Pour nombre de Français peu sensibilisés à la question, ou voyant encore ça de trop loin, l'été caniculaire de 2022 et la sécheresse inédite connue dans des régions habituellement vertes en saison estivale, ont eu un effet révélateur de prise de conscience. Prise de conscience de la raréfaction de nos ressources vitales, prise de conscience de comportements irresponsables, prise de conscience d'habitudes de consommation impossibles à conserver. Le monde change, les mentalités changent et évoluent, et c'est bien tant mieux !

Ainsi, investir dans des Fonds communs de placement dans l'innovation (FCPI) permet de participer au financement de projets innovants de jeunes entreprises, ou d'aider au développement de Petites et moyennes entreprises (PME) du secteur de l'innovation. "Innovation", terminologie plutôt large n'est-ce-pas ? Seront concernés les secteurs des nouvelles technologies, de l'informatique, de la médecine, du tourisme spatial, de la 5G, etc. D'ailleurs, l'innovation pourra se jauger par des produits plus innovants, mais aussi des procédures, une commercialisation ou une organisation novatrice.

En investissant ainsi, une défiscalisation permet de réduire ses impôts sur le revenu à hauteur de 18 à 25 % du montant investi. De plus, l'investisseur profitera du rendement de l'entreprise, et c'est là que le placement devient intéressant. Les secteurs novateurs répondant aux attentes explicites de demain présenteront assurément de hauts rendements, pour le bonheur des financeurs.

Comparateur Assurance Vie
En moins de 2 minutes, découvrez les meilleures offres. Gratuit et sans engagement !

Partager cette page sur les réseaux sociaux

Autres dossiers